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Autour

24 juillet 2010

28 174

Je devrais couper le son, pour m'expliquer. Moins deux. Y'a le chat qui veut rentrer.
La lumière s'allume, je m'habitue, je veux plus maintenant, que tu partes.
"Trop vraie", je le pensais vraiment, tu me prouves le contraire, ça n'était pas juste un rêve.
La rue était longue mais mes jambes couraient déjà. Un regard à droite. Ne pas rester, se décaler davantage. Tu ne me verras pas.
Tout s'accélère, confrontation.
J'ai coupé le son.
Le calme revient, j'apprends tes gestes, ta bouche, tu ne dis pas grand chose, ça ne me dérange pas, ou presque. Étrangement je prends même le temps d'y réfléchir, pour le moment je ne sais pas encore, seul l'inconscient sait. Mes mains et mes yeux testent, négatif, presque, on verra plus tard, ne pas trop décevoir.
A bientôt, surtout ne me laisse pas, mon égo crie, l'inconscient se tait toujours.
Les mots s'alignent, on sait le faire, bien plus que tout le reste. L'association n'est pas encore faite, comme si vous étiez deux, ça ne durera pas. Il me faut ta voix, avec n'importe quelle excuse, maintenant que tu as réveillé l'inconscient.
Tu es silencieux, j'ai peur.
La peur n'a jamais changé, comme si j'étais sûre, et que seul toi pouvais décider. Je ne lâche rien, surtout pas ta voix, sinon on tombe. C'est pour la réalité tu sais, ça m'obsède.
J'y retourne, maintenant il y a mon endroit, je fais des rêves là-bas, imagine, entreprends. J'ai chaud. Je t'ai dit non, il faut que tu comprennes, c'est à cause du jugement. Je connais ses yeux à elle, elle me déteste quand je fais ça, je ne veux pas qu'elle me déteste. Des fois, c'est l'inverse, rarement parce que je ne connais pas trop la rancune. Je mens, je crois. Ce qui prend le dessus c'est quand elle est contrariée, quand ils le sont tous, quand je les laisse trop alors qu'après je vais partir. Comme si pour le moment ça n'était pas légitime, qu'il fallait attendre, qu'on me l'interdisait, sournoisement. Ils ont le levier.
Je ne voulais pas te regarder avec un air triste quand tu lavais les vitres, excuse-moi, j'irai bien.
Elle me dit d'y aller. Résister parce que je connais sa vérité ? Oublier tout ça parce que j'ai besoin de toi ?
J'oublie. Je ne dormirai pas. Tu fuis un peu plus. Je remets mes rêves en cause, j'y vais quand même. Espoir. Tu ne trahiras pas les mots.
Les heures éveillées joueront peut être leur rôle, l'envie est plus forte, ne pas être passive puisque je m'en vais, qu'il faut savoir maintenant, que tu l'as dit. Il n'y aura pas d'autres chances.
J'aurais pu dessiner le début. Puis tu deviens magie, les mots sont derrière, j'apprends à t'aimer avec mes mains. Je suis bien, tu le sais. Tu sais tout, surtout ce que je tais. Les sensations sont multipliées, tout de suite, je suis certaine de ne pas vouloir te laisser. L'inaccessible.
Je souris.
Regarde-moi.
Excipit, incipit.
Je comprends que l'absence n'aurait plus de sens, je comprends ce que c'est de savoir, de ne pas douter, de vouloir, d'avoir confiance. Je peux leur dire maintenant, que j'avais raison de ne pas vouloir m'échapper, qu'ils n'avaient rien compris, que tu n'es pas étrange. Sinon, je le suis avec toi, avec plaisir.
L'attente recommence.
J'ai encore un peu peur de la vie.
Ce n'est plus ce qui compte.
N'allez pas dire que je suis naïve. S'interdire ne sert à rien.

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23 juin 2010

Des yeux aux joues, un trait.

79 200 secondes sur la chaise, contre le mur, avec la fenêtre qui me semble trop haute pour voir le sol, je suis trop petite.
Les lieux qui étaient inconnus deviennent vite familiers. A l'ombre, le coin d'herbe et les fourmis qu'on ne compte plus. Les coccinelles ont deux ou quatre points.
Je n'oublierai rien. Surtout pas le trombone sur la transparente. Geste 1, geste 2, geste 3. Je sais tout faire, rapidement, dans l'ordre. Même l'encre.

J'ai le temps maintenant. Tellement que je ne sais pas choisir. Ne deviens pas passive, ça serait dommage. Je fais des listes dans ma tête. Comme elles sont longues. Je suis tentée de les écrire, mais ça serait ajouter quelque chose de nouveau à ce qui est déjà innombrable.

Abstraction du complexe. Ce qu'il y a de vrai c'est qu'au fond je sais toujours, même si je me sens désarmée, presque. Ils sont peu finalement, il est seul finalement. Serait-il absent ?
Absence de questions, c'est un fait. Je mets juste des couleurs et des images, pour voir, pour savoir.
En t'attendant.

La pleine lune bercera les premières nuits d'été, je l'aime bien, elle est jolie. The moon. Même si elle joue avec mes cauchemars et avec mes tempes, ensuite.
Je ne vois pas encore les étoiles. Il est trop tôt.
Trop tôt ? Je croyais qu'on oubliait le temps.

11 juin 2010

08h29

La bonne nouvelle est arrivée ! Enfin. Je n'ai pas fait tout ça pour rien. On the road, pour de bon cette fois. Retrouvons l'endroit magique.
Je suis fatiguée, j'ai pas vraiment le temps.
J'ai mal à la tête.
Je hais les protéines, les ischémies, Cresson, les aberrations chromosomiques, Bérégovoy et bien d'autres bêtises en Arial 13 Indigo. J'aligne les heures.
Je dois dormir. Les phrases sont courtes. Sujet, verbe, complément. C'est pour ne pas avoir le temps d'avoir peur.
J'y arriverai.
Volez le temps, emmenez-moi.

J'hésite à compléter... les détails viendront peut être plus tard. J'ai souris, sans rire. J'ai même tremblé. Et pétillé.

6 juin 2010

J'associe les couleurs au noir, jamais l'inverse.

Ne pas les lâcher en route, pas quand ça va mieux. C'est forcément plus difficile, je manque de lexique, j'aimerais qu'on me l'apprenne, pour la suite.
Merci pour les réponses, de rien pour les questions.
Et si j'étais naïve une seconde ? C'est pour rire, j'aime bien. Je ne le dirai pas, c'est un secret des fonds, défense. Comme ça on ne me l'interdira pas, c'est possible seulement si on te dit la vérité, si on te vole tes rêves. Il suffit de se taire. Tu sais le faire, très bien, trop bien. Je t'imite seulement.

Douce nuit d'orage, 2:02, la lumière rouge me connecte à la réalité mais seuls le bruit et la pluie comptent. C'est mieux qu'un rêve, mais il faisait trop chaud, à cause de la réaction, pire que les IgE qui sont pourtant trop présents.
Les dessins t'obsèdent, arrête d'avoir peur, tu n'oublieras pas. Je sais que je n'oublierai pas.

Le décadent ne sait plus sur quel pied danser, tu devrais arrêter justement, de danser. Je me moque de tes mots, de tes allusions. Laisse-moi, je fais ce que je veux avec les flammes. Tu n'as plus la tienne. Au fait, tu ne me verras plus, je t'ai interdit à toi d'être naïf mais, tu persistes. Je ne peux pas faire plus.

C'est étrange de voir les deux places se croiser, je ne suis pas deux personnes. C'est le ressenti. Je suis désolée, je n'ai pas choisi.
Alors je n'aurais plus le droit d'avoir de la rancœur ? Plus le droit d'en vouloir à celui qui n'a pas choisi ?
Et s'il ne me prévient pas, je peux ?

2 juin 2010

Le son est incorrect.

Je suis désagréable. Un peu trop énervée. Pourtant j'ai vraiment ri aujourd'hui, futile et nécessaire. Il arrive que ces deux mots se rapprochent, même si je me l'interdis presque continuellement. Surtout le soir, le soir ils sont incompatibles, même avec toute la volonté du monde je n'y arrive pas. Quand le soleil est là tout devient différent, je laisse les punaises s'accrocher en haut de mes joues.

Le mercredi soir j'entends toujours, à quelques minutes du repas, les clés dans la serrure. C'est un peu crispant, je t'attends mais on ne parle plus beaucoup. Ce matin tu ne m'as pas répondu - "A ce midi !" ; "..." -. Et j'avais oublié mes clés, doucement sur le palier les minutes défilent, première fois. C'est assez drôle. Je suis désolée d'avoir été méchante ce soir, mais tu me laisses trop, je t'envie, je ne suis pas jalouse, je t'envie. Je ne vais pas le soir divaguer avec un inconnu qui ne le sera bientôt plus. Demande-moi si je vais bien au lieu de me demander si j'ai fini sur le cuir rouge, promis je te répondrai "Oui".

Les minutes passent. Il faut que je note mes rêves, j'en fais trop. J'ai un problème avec le sommeil.
Il reste 5 matins.
Je reste ici pour rien. Bien sûr que je mens. Les phrases sont saccadées, par peur, je m'arrête là.

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1 juin 2010

L'opercule est coincé. Ils n'ont que du beurre doux. J'ai dit demi-sel.

Rituels des matins. Tu parles trop petite. Je voudrais que tu me laisses un peu. Je n'entends plus ma musique, tu m'empêches de m'évader. Tes regards sont trop présents, tu devrais comprendre pourtant, mes yeux te fuient. Leave me alone.
J'ai quand même pu les regarder, il avait les mêmes gestes que l'affaire rouge oubliée, décadent, silencieux, ça m'a fait peur. J'avais honte tu sais, je veux oublier ces moments, je veux oublier ses mains, il jouait trop avec son ventre. Il a trop joué avec mes hanches. On ne m'aura plus avec des gestes.
Menteuse, tu souris.
Elle aussi s'est laissé faire, tu crois qu'elle l'aime ? C'est peut être un autre piège, l'angoisse s'est noyée dans ses paroles. Comme la petite.

Les heures passées liée à l'ennui n'auront servi à rien si ce n'est à me dire que j'ai perdu assez de temps. Pas toute ma volonté mais du temps, alors la résistance est moins visible. Je t'en veux encore tu sais. Ça fait des mois. Des mois que ça ne change pas. A quoi bon résister ?
Saisir et se taire. Cycliquement je finis par cracher. Tu le sais, tu sais tout maintenant.
J'ouvre beaucoup trop de portes mais ça ne m'arrêtera pas, on n'arrête pas les mots.
Les relations indirectes ne nous mèneront nul part.
S'il te plaît, ne rentre pas dans ce jeu là, j'existe.

31 mai 2010

Je te propose un marché.

Journée pluvieuse. Autant dehors que sur mes pensées, je recommence la phase (log) 0, je glisse doucement.
Heureusement elle est là, aussi triste mais pleine de douceur, j'ai ses mots. Même si des fois je parle trop. Les heures passent et je méprise l'autorité qui n'en a que le nom. Ils doivent nous donner l'envie d'avancer, mais nous ne comptons désormais que sur nous-mêmes.

J'ai craché, sinon ça m'aurait étouffé. Je ne regrette pas vraiment, de toute façon il était prêt à repartir. Je me suis sentie mal en me réveillant ce matin, j'ai eu mal toute la nuit, mal connu mais la source est inconnue, j'ai eu presque peur de ne plus pouvoir tenir le stylo à cause de ça. En me réveillant ce n'était plus le corps qui criait mais ma tête... d'avoir trop trainé dans ce jeu malsain, d'avoir perdu mes habitudes. Il y a des soirs où l'on force le changement parce qu'on ne sait plus faire autrement.
Je lui laisse 12 jours dans un message presque caché. C'est lui qui a compté aujourd'hui dans ma tête, même s'il n'est qu'une illusion. Petit con, je n'y crois pas.

Une fois de plus il me faut arrêter avec ce temps.
Oublions le temps, un instant.
Je sais que je crée des échéanciers un peu partout, pour m'occuper, pour moins penser vide.
Douce mélodie, emmène-moi danser. Je t'en prie.

30 mai 2010

La douche m'a tuée.

Petite semaine, j'ai relu avant d'écrire, parce que je n'y arrivais plus... Quel ton prendre ? Se plaindre ? Essayer de sourire ? Ou ne pas écrire ?
C'est étrange de relire, ça n'est pas très bon je crois, mais ça me permet une certaine continuité. Sinon moi-même je ne comprends plus.
Devant l'écran je suis toujours la poussière, ça me fait de plus en plus mal, personne ne m'accorde de temps. Je suis toute seule. Il semble si loin, occupé et froid. Pour ne pas dire glacé et absent. Je ne l'aime pas mais je ne trouve rien ailleurs, alors mon cœur me raconte n'importe quoi.

Ne pas se laisser aller. Je dis ça chaque fois que j'écris quelques mots, j'ai l'impression de ne pas avoir le droit de dire tout ce qui semble triste. Comme si c'était faux, les mots sont trop forts pour la réalité, mais pas pour ce que je ressens.
Cette nuit j'ai rêvé, on se rapprochait doucement, encore une fois, une nouvelle fois, l'histoire n'avait pas été effacée. Ma conscience finissait par reprendre le dessus, comme ici, comme maintenant, comme partout. Même mes rêves jouent la frustration. Ce matin je voulais ses bras, mais il n'y avait personne. Like usually.

Les journées sont longues et j'ai peur. Ce n'est pas un mensonge, j'ai peur de ne pas y arriver. Et si on me forçait à rester là ? Je ne peux plus, je ne pourrais pas. Ne me dites pas que j'ai fait tout ça pour rien, j'ai donné trop de temps.
Dans 11 jours j'aurai peut être le droit de rêver.
Dans 24 jours j'entreprendrai.
Dans 37 jours ça sera peut être pour de vrai.
Faut que j'arrête avec les délais.

22 mai 2010

Le temps passe, les mots trépassent. Résumons.

Ensuite ça n’a pas duré indéfiniment, je dirais même que ça s’est terminé comme ça. Il m’a doucement forcée à ne plus rien demander, surtout pas un sourire. Son visage a disparu, longtemps, beaucoup trop. On ne pouvait plus jouer avec nos mains. J’ai poursuivi mes vacances, il ne restait pas longtemps. Terminale te voilà, objectif réussite, ne plus penser au reste, continuer, passivement.

8 semaines.

Et puis j’ai ouvert une nouvelle fenêtre et agité mes doigts sur le clavier. J’ai presque honte maintenant, je pourrais dire une erreur mais je me mentirais, ça a permis de nombreuses choses et des changements, enfin. Plusieurs mois à défier la loi de la distance. Rencontre, folies, douceur, déception. 3 jours incompréhensibles où se sont entremêlés peur, angoisse, pulsions, tendresse, de moi, de lui. Une nouvelle affaire rouge mais j’ai désormais oublié tout le ressenti, reste le négatif et l’incompréhension. Gentil mais pas incroyable, intelligent mais pas tant que ça, torturé. Je m’en veux de juger beaucoup là-dessus, sur les petites cases, souvent trop vides à mon goût. Je ne suis pas sévère.

Prise de décision difficile mais pas tant que ça, Mademoiselle Top a su prendre le dessus sur Mademoiselle Down. Victoire, fierté éphémère et surtout apprentissage, je sais ce que je veux et surtout ce que je ne veux pas.

 

De nombreuses questions sur le créateur des petits pieds dansant s’en sont suivies, le contact n’a jamais été réellement coupé plus de 3 semaines je crois, peut être 4. Toujours un SMS inattendu, un mail plus court que tous les autres ou encore un passage express sur les traces des soirées d’été oubliées. Seulement quelques mots, sans émotions, 2 ou 3 sous entendus, juste assez pour me retenir, trop peu pour m’apaiser. Surprenante reprise de contact, nouvelle phase… Sinon je partais, dernière relance. Il a saisi l’instant T. Les mails se rallongent, le temps devant l’écran aussi mais jamais en direct. Seuil finalement franchi, sur envie, c’est ce qui compte. L’instantanéité du direct effraie - Et si une fois de plus on ne savait pas quoi se dire ? Et si tout s’arrêtait là ?-… Et l’image, des mois, réellement. Qu’en faire.

 

Coupure.

Tout ceci est une parenthèse, mais qui est la parenthèse ? L’écran ou les pavés ?

 

Sur les pavés on vient me chercher, il vient, inconnu, charmeur.

Je ne sais pas où je suis, je l’écoute, le laisse m’embarquer. Pour jouer au début. Pour être bien, surtout. Première vérité, beaucoup plus simplement, on riait, on souriait, désir commun. Embrasse-moi. La réalité, les vrais gestes, les vraies paroles, la vraie odeur. De 3 jours à 3 semaines. Au revoir. Au plaisir.

Sur les pavés on prend la fuite, il part, charmeur, menteur.

 

Sur l’écran l’image finit par arriver. Sourire inchangé, sourire magique. Etrangeté de tes mains, ta peau paraît douce, tu parais là, la froideur de tes mots n’est plus.
Que puis-je alors imaginer ? Rien. Je ne connais pas ta voix. Puis tu recommences le mépris, de plus en plus fort, je ne suis qu’une poussière. Insignifiante mais que tu ne prends pas le temps de jeter.

Se taire ? Parler ? Se taire ? Parler.

Une fois de plus tu te laisses du temps, mais me promets.

Dois-je te dire que je n’ai plus confiance ? Que les films ne sont que des films ?

Négatif, je n’ai pas la force.

25 janvier 2010

I wanna kill you man !

Ça y est, ça y est, ça bouillonne à l'intérieur, tellement que ça voudrait presque sortir.
C'est pas une vie de se sentir en-dessous, tout le temps, alors que ça n'est pas justifié.
Je ne suis pas elle bande de cons. Elle joue à être moi et moi je ne joue pas. Si seulement je pouvais partir, partir maintenant, rejoindre l'autre bout, l'endroit inconnu, je serai l'inconnue, tout me serait inconnu.
Je veux m'enfuir maintenant que j'ai grandi. Ne me rejoins pas, je préfère pleurer toute seule que dans tes faux bras que je n'ai jamais touché.

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