16 septembre 2009
Arrogance
Et leurs bras se serrent, fort, de plus en plus fort, leur bulle se referme et ce qu’il y a autour n’a alors plus aucune importance. La pluie ne compte plus, les regards malsains ne comptent plus eux non plus. Il reste leurs yeux et leurs lèvres qui n’en finissent plus de se croiser, elles s’attirent et finissent par se toucher. Ils se sont salués. Je suis le regard malsain. Baisse les yeux. On te voit dans la vitre en face. Je les vois dans la vitre en face. Il pleut, je suis mouillée, le regard vide mais personne ne le saura.
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